Le Parapente en île de France (PIDF) oui c’est possible ! Comme vous l’avez remarqué ici pas de montagne, notre pratique porte le nom de vol de plaine, mais des reliefs qui, s’ils n’ont pas 600 m de dénivelé sont néanmoins porteur d’espoir ! Les principaux sites de notre région se situent à « 200 km autour de Paris ». Un des principaux sites en France de record de distance en parapente se trouve en PIDF, c’est le site de Jeufosse (attention ce site nécessite une accréditation particulière). Le plus simple pour voler dans notre région est de se rapprocher d’un club. Il y en a sûrement un près de chez vous !
La compétition a aussi sa place dans notre (pas si) plat pays. Des compétitions y sont fréquemment organisées. C’est l’occasion de rencontrer des passionnés de vol libre et de découvrir de nouveaux sites de pratique dans une ambiance chaleureuse.
Pour plus d'informations utilisez la page "contact" du site et aller voir la liste des clubs de parapente en PIDF.
L’histoire du parapente commence en 1965 avec la mise au point de la Sailwing par Dave Barish1. Il nomme cette nouvelle discipline slope soaring (vol de pente). Parallèlement à cette invention, Domina Jalbert crée un parachute à caissons qu’il considère comme le remplaçant du parachute parabolique : le parafoil. Ce concept évolue vers la chute libre, mais lègue au parapente les concepts de double surface et de caissons.
Dave Barish et Dan Poynter effectuent entre 1966 et 1968 des démonstrations du vol de pente sur un tremplin de saut à ski, puis partent en tournée dans des stations de ski. Quelques alpinistes commencent à s’intéresser à cette pratique, y voyant un moyen rapide et efficace de redescendre après une ascension1.
En 1971, Steve Snyder commercialise, aux États-Unis, la première voile à caissons sous le nom de Paraplane2 et c’est en 1972 que l’on trouve la première voile de ce type aux Championnats de France de Parachutisme. À la fin des années 1970, il n’y aura plus que ce type de voile à ces Championnats.
En Europe, le Suisse Andréas Kuhn et l’allemand Dieter Strassilla durant la saison de ski 1976/1977 utilisent un parachute à caisson de type « aile » et le transforment en allongeant les élévateurs, pour réaliser des « remontées » sur ski, et des descentes en « vol de pente ». Ce ne sont que des « petits » vols, mais l’idée est lancée ! c’est le début en Europe du parapente, Andréas invente une speed barre qui avec un seul point d’accrochage, permet au pilote d’être toujours centré sous sa voile, cette invention sera reprise pour le kitesurf.
En 1978, les membres du paraclub d’Annemasse en Haute-Savoie décident d’utiliser leurs parachutes pour décoller d’une montagne, le choix se porte sur la montagne du Perthuiset sur la commune de Mieussy. André Bohn parachutiste compétiteur suisse de haut niveau, organise le premier décollage, Jean-Claude Bétemps teste le décollage et se repose tout de suite dans la pente, André Bohn décide alors de décoller pour se poser dans le fond de la vallée sur le terrain de football de Mieussy, c’est le premier vol en vol de pente. Jean-Claude Bétemps le suit et le lendemain et les jours suivants, Gérard Bosson ainsi que plusieurs membres du Para-Club d’Annemasse, Michel Didriche, Gérard Cantin, Marc Baruch, Daniel Marschal et quelques autres, à leur tour effectuent le vol historique. Le parapente est né, le Para-Club d’Annemasse devient le Fondateur du « Parapente ». Le 5 mai 1979, Gérard Bosson de Viuz en Sallaz, Georges Perret d’Annecy et Michel Didriche de Mieussy, créent le premier club au monde de parapente : « Les Choucas » (ce Club est toujours en activité sur la Commune de Mieussy).
Ils entraînent rapidement d’autres parachutistes avec eux pour pratiquer le « vol de pente », les premiers stages de formation sont organisés à Mieussy. Ils sont encadrés par Michel Sarthe, Michel Didriche, Gérard Bosson et Jean-Claude Bétemps. Ces stages sont ouverts aux parachutistes confirmés ayant la qualification « aile » FFP. Un peu plus tard l’accès à la formation sera autorisé pour des « non pratiquants ». Marc Buffet et Jean-François Baudet de Mieussy seront les deux premiers « piétons » formés à cette nouvelle discipline.
L’aide apportée par la Fédération Française de Parachutisme a permis de développer durant les premières années cette activité, en organisant et réglementant la pratique. La Fédération française de vol libre prend le relais en devenant la fédération délégataire, elle structure le mouvement parapentiste au sein du vol libre et permet un développement national et un accès à la pratique, grâce à ses nombreuses écoles de deltaplane converties au parapente. Depuis 1978, le Parapente s’est développé dans le monde entier, des championnats nationaux et mondiaux", des coupes du monde réunissent les meilleurs pilotes et prouvent le dynamisme de cette discipline exigeante, mais passionnante3.
En 1985, Laurent de Kalbermatten invente « la Randonneuse », première voile conçue spécifiquement pour le parapente. Elle est plus performante et plus facile à gonfler que les parachutes utilisés jusqu’alors. Jean-Claude Bétemps en a dit que ce n’était qu’une copie d’un parachute à neuf caissons, mais le simple fait de changer le tissu pour qu’il soit non poreux et la matière des suspentes pour supprimer l’élasticité permit déjà de gagner un point de finesse. Le parapente ne cessera alors d’évoluer, tant au niveau du matériel qu’au niveau de la pratique : tout d’abord utilisé surtout par les alpinistes, le parapente devient un sport aérien à part entière4.
Le principal attrait du « vol de pente » pour les parachutistes de l’époque résidait dans le fait que cette pratique leur permettait de s’entraîner à la précision d’atterrissage, sans avoir à utiliser l’avion, plus cher et moins pratique.
Les premiers Championnats du monde de parapente ont lieu du 6 au 12 juillet 1987 à Verbier en Suisse5.
Un parapente est composé d’une aile (parfois également appelée voile), à laquelle est accrochée par des suspentes la sellette dans laquelle s’assoit le pilote. Le pilote dispose de deux commandes pour manœuvrer ainsi que d’un dispositif d’accélération utilisable aux pieds (accélérateur) ou à la main (trim), et souvent d’un parachute de secours intégré soit à la sellette, soit en poche ventrale.
L’aile est fabriquée à partir d’un tissu résistant et léger. Elle est composée de « caissons » dans lesquels l’air s’engouffre afin de lui donner sa forme. L’aile est profilée comme une aile d’avion, ce qui génère la portance du parapente. L’avant de l’aile est appelé le bord d’attaque et l’arrière le bord de fuite. Le bord d’attaque est le côté par lequel l’air entre dans les alvéoles de l’aile. On dit « caisson » entre deux points d’attache de suspentes et « alvéole » entre deux cloisons internes. La partie supérieure est appelée l’extrados et la partie inférieure l’intrados.
Plusieurs constructeurs (Ozone 6, Adrenaline, Niviuk) ont déjà sortis ou sont en train de sortir des voiles montagnes monosurface, c’est-à-dire des ailes ne comprenant qu’un plan porteur, avec un extrados (face supérieure) et un intrados (face inférieure). Il existe des plans open source permettant de réaliser sa voile monosurface à bas coût. Ce type de voile permettrait un allègement de la voile ainsi qu’un prix de revient inférieur.
Caractéristiques de vol et Niveaux de pilotage requis.
Source WIKIPEDIA
Le parapente sur le site fédéral : https://parapente.ffvl.fr/