Au vu des conditions de ce début de printemps, il fallait y croire à la WEP et finalement, nous avons pu honorer la fameuse citation : « l’avenir appartient aux audacieux ».
10 parisiens ont répondu présents, ainsi que 3 normands.
La première journée se passera à Clécy qui nous promet déjà sur le papier de bien belles conditions. Et visiblement le papier aura été diffusé à la majorité des pilotes normands ainsi que de nombreux parisiens. Cette perspective de saturation de site ajoute quelques cheveux blancs à notre coach. C’est certains, il va être temps d’ouvrir de nouveaux sites car si la liste des pilotes augmente d’année en année, celle des sites de vol ne suit pas la même courbe. Mais c’est un autre débat.
Finalement l’afflux de monde n’aura pas de conséquence néfaste cette fois-ci. Ouf !
Nous arrivons tôt sur le site déjà investit dans les airs par quelques pilotes. Le briefing sera réduit au minimum pour permettre un décollage rapide avant la foule.
Nous restons en local en attendant que le plaf s’élève mais c’était sans compter sur le fameux « trou de midi » qui pose tout le monde au bout d’une heure. L’atterrissage se pare de magnifiques couleurs contrastées, façon patchwork. Pas d’inquiétude, il est tôt et les navettes s’organisent rapidement pour remonter tout ce petit monde, mis en appétit par ce vol un peu court.
Après l’entrée vient le plat de résistance qui sera à la hauteur pour certains et saura combler les fringales de vol de ce très long hiver. Le plaf monte rapidement aux alentours des 1400 m. Un travail de crabage, par petits groupes formés spontanément permet de contourner la zone aérienne de Deauville et d’atteindre la mer, non sans laisser quelques malchanceux sur le trajet à la façon du petit Poucet qui sème ses cailloux pour retrouver son chemin. Malheureusement tout le monde ne réussit pas à s’extraire, le vent d’Est prévu est bien à l’heure au rendez-vous et engendre des conditions de vols qui pousseront les pilotes restés sur site à aller poser. La récup s’organise pour récupérer les petits cailloux ainsi que les gagnants du jour.
Vue sur la mer (Isigny sur mer)
Nous nous retrouvons tous à Pont Audemer, camp de base pour ce week-end. Sophie réussi à caser tout le monde chez elle : camion, tente de toit, tente, clic clac, matelas par terre.... Ca rentre !
Une journée de vol ne peut pas se terminer sans trinquer !
La 2ème journée s’annonce très compliquée et incertaine. Nous optons pour la Roquette, avec une arrivée à nouveau tôt car de la pluie est annoncée vers 15h. Le site obtient une clairance pour monter jusqu’à 900 m, merci Roland Wacogne !
En attendant que le vent se redresse (trop Est au début), Zey propose un débrief de la journée précédente, au soleil et les fesses dans l’herbe.
Briefiiiing !
Puis, les premiers pilotes décollent mais le vent forci rendant le vol plutôt désagréable. Il faudra attendre 14h pour que les conditions s’améliorent. Et la Roquette tiendra ses engagements de site à « belles lignes », axe de travail principal proposé par notre coach.
Malheureusement les poissons volants ne seront pas de sortie ce lundi 1er avril car le vent souffle fort. La Wep s’arrête là.
Merci encore à notre fidèle coach ainsi qu’à la ligue qui nous permet de vivre ces belles aventures.
Et merci aux pilotes pour leur confiance (il en fallait le dimanche !)
Crédit photo : Roland Wacogne (photos 2 à 6)